Je publie aujourd’hui un pastiche de Louise Labé, poétesse de la Renaissance : c’est un ami qui a commis ce délicieux péché poétique… Si vous souhaitez lire le poème original, il est ici. Quant au tableau qui illustre cette ode au fessier, il est de Gustave Courbet.
SONNET 18
Fesse m’encor, refesse-moi & fesse :
Lustre ma chair d’un rose savoureux,
Tatoue ma peau de tes doigts amoureux :
Je t’en rendrai tant & plus, sans faiblesse.
N’écoute pas quand ma voix te crie « Cesse ! »,
Redouble alors l’orage impétueux
Sur les deux monts de mon voluptueux
Derrière, heureux de cette averse. Laisse
Tes mains mon cul en pivoine muer,
Ou, belle & mûre, en cerise à croquer,
Puis viens baiser des caresses cinglantes
La trace ardente & le cuisant dessin
Sur le docile & glorieux coussin
De mes fesses vaincues, & triomphantes.
Louise Léba
HAÏKU
Et mes paumes comblées
Par tes fesses vaincues
Et triomphantes.
Blaise Luc
Labé ne fait pas la pivoine !