Sur le canal
S’envolent les pensées
Les ailes grises des poules d’eau
Les escaliers des toitures
Voyageurs célestes
J’entends
Les pleurs des saules oubliés
Le chant des navires échoués
Le cri de l’oiselle égarée
Et chaque instant doucement
Me rend
La joie des jours passés
Le souffle qui a manqué
La respiration revient
A présent