Avec Clarissa Rivière, ma complice d’écriture, nous venons de publier deux récits aux éditions Dominique Leroy, réunis sous le titre Légendes érotiques arthuriennes. Toutes deux passionnées par les romans de chevalerie, nous avons décidé de faire tomber les armures et les jupons, pour explorer les relations amoureuses de ces personnages mythiques. Les illustrations sont de Tonino Della Bianca ; la couverture, un peu kitsch, ne reflète pas forcément l’érotisme très marqué de nos récits… Que voulez-vous, c’est plus fort que nous !
Dans ma novella, « La Demoiselle du lac », je raconte les amours de Viviane et Merlin, tandis que Clarissa, avec « Pour l’amour de son roi », a repris l’histoire d’un triangle amoureux légendaire : Guenièvre, Lancelot et Arthur. Alors que je me suis focalisée sur un lieu, le lac, et sur mes deux personnages, Clarissa nous entraîne dans une véritable quête où se mêlent honneur, amour et jouissance, nous faisant voyager à travers le royaume d’Arthur. Elle renouvelle le mythe de façon originale, vous pourriez bien être surpris…
Voici un extrait de son récit ; demain, vous pourrez lire un passage du mien. Vous pouvez acheter le livre numérique pour 3,99 euros, ici sur le site des éditions Dominique Leroy, ou ici sur Amazon.
Dans la petite chambre, Lancelot ne savait où se mettre, il restait planté là, immense et gauche, admirant Guenièvre se préparer pour la nuit.
— Voulez-vous m’aider, chevalier ? Mes servantes me manquent, je ne peux défaire ma robe seule.
Malhabile avec ses gros doigts habitués au maniement de l’épée, mais peu au fait des rubans et des lacets, il réussit à dévêtir Guenièvre, non sans la faire rire aux éclats.
— Vous me chatouillez, vous le faites exprès !
Lancelot rougit, il raffermit son toucher, transformant ses effleurements en de douces caresses.
Ils se tenaient nus l’un devant l’autre et s’observaient en silence, gênés. Cette étape nocturne n’était pas prévue, ils n’avaient pas de linge de corps pour la nuit. Les robes et les affaires de Guenièvre l’attendaient déjà à Camelot. Lancelot se sentait ému par la finesse de la petite demoiselle toute nue, ses cheveux camouflant mal ses jolis seins ronds et la courbe de ses fesses. Plus que jamais, elle ressemblait à une fée égarée. Lui-même ne réalisait pas l’effet qu’il lui faisait avec sa haute taille et ses bras musclés. Avec naturel, il la prit dans ses bras et la serra doucement.
— Ma mie, comme vous êtes belle et douce, n’ayez pas peur, je suis là.
Guenièvre n’avait pas peur. Elle se serra néanmoins plus fort contre le torse du jeune homme et picora son poitrail de baisers, tandis que ses mains éprouvaient la rondeur de ses fesses, la fermeté de ses cuisses.
Lancelot ne supporta pas longtemps pareil traitement, il l’emporta dans ses bras et la coucha sur le lit. Il se posa sur elle sans réfléchir, se mouvant doucement, réveillant son sexe qui durcissait en se frottant entre les cuisses serrées de la jeune fille.
Guenièvre protesta faiblement.
— Je dois rester pucelle, chevalier, c’est à Arthur que revient l’honneur de me déflorer.
Pingback: Légendes érotiques arthuriennes, deux récits érotiques