A quoi pense-t-elle, la belle aquarellée d’Hugo Pratt?
C’est une rousse.
Elle est
allongée
les yeux
fermés
la gorge
renversée
la bouche
entrouverte
comme un cri.
C’est une rousse.
Elle porte des bas noirs
des talons hauts
elle ne porte
que cela
les pointes de ses seins sont tendues vers le ciel
la main gauche accrochée au genou
les jambes repliées sur le ventre
un creux blanc qui appelle
le baiser
sa main droite
s’est glissée
entre ses cuisses
et fait naître
le plaisir
intense
tache rouge
liquide
qui fait fermer
les yeux
et crier.
C’est une rousse.
Elle
jouit.
Muito Bonito…Belo.Julie Deruss continua.
Très joli texte !
La description est légère, les lettres, les mots s’écoulent, effleurant à peine le vélin de la feuille, l’écran de l’ordinateur…
La lumière est diaphane et pourtant la main est active, les seins sont dressés, le cou tendu, les yeux mis clos…
La tache rouge du plaisir est intense…
Autant la forme, tant de l’aquarelle que du texte, est discrète, élégante, éthérée, épurée, autant les spasmes de l’offrande du corps est forte, présente, palpable…
A coup sûr, jolies Rousses que vous êtes, ont vous aime pour ce double visage, cette dualité des émotions qui vous parent d’attraits irrésistibles et auxquels on ne cesse de succomber.
Merci pour ces mots que je découvre et me font plus encore et aimer l’écriture, les traces des poils du pinceau sur la feuille de papier et par dessus tout ce bel homm