Je viens de finir Destins de femmes de Gilles Milo-Vacéri. Dans le RER, la nuit, et en tenant ma liseuse de façon à ce que mon voisin ne louche pas dessus… Ma foi, le voyage est passé très vite ; ces trois nouvelles sont faciles à lire et très divertissantes.
La première, qui raconte la liaison de la jeune Chelsea avec son professeur Alexander, n’est pas ma préférée : je trouve qu’elle manque un peu d’originalité.
Par contre, j’aime beaucoup quand Gilles Millo-Vacéri se lance dans de grands excès : dans le deuxième récit, Edith, résistante à la cuisse légère, doit mener à bien plusieurs missions d’espionnage au cours d’une orgie organisée par des nazis. Le récit de la soirée tient de l’épopée sexuelle !
Enfin, j’aime bien le personnage de Carol, héroïne de la troisième nouvelle, à la fois joyeusement exhibitionniste et joliment naïve. Là encore, une scène a retenu mon attention, celle ou Carol offre sa virginité dans une cour, au vu et au su de tous.
C’est toujours amusant de lire des nouvelles érotiques dans le train, de se sentir vaguement émoustillée, et de garder l’air digne pour que le voisin n’en sache rien…
Destins de femmes est publié aux éditions Dominique Leroy ; vous pouvez l’acheter ici.