L’ivre-Book vient de rééditer aujourd’hui une novella de Joy Maguène, Il est venu le temps des orgasmes, sous un nouveau titre : Le temps du plaisir, et avec une nouvelle couverture. Pourquoi ? Tout simplement parce que le livre était quasi introuvable sur Amazon. Peut-être avez-vous déjà fait cette expérience : vous cherchez un livre sur Amazon, vous tapez son titre, et la recherche ne mène à rien. Sauf que… si votre requête est suffisamment précise (il faut avoir spécifié que vous cherchez un livre, sinon cela ne marche pas), vous verrez apparaître ceci : « Votre recherche contient des articles pour adultes qui ont été masqués. Si vous souhaitez les voir, afficher tous les résultats ».
Merci Amazon. Eh oui, c’est justement le livre dont j’ai tapé le titre que je cherchais. Hasards et coïncidences. Si vous êtes curieux, vous pouvez essayer de chercher Liaisons impudiques, de Clarissa Rivière, ou encore Partition pour un orgasme, de moi-même. C’est compliqué. C’est triste, mais Amazon n’aime pas trop les orgasmes. Quels sont les critères exacts de cette censure pudibonde ? Difficile à dire. Un titre, une couverture… Pourtant, vous trouverez facilement Ravagée par le tyrannosaure, Déflorée par le Yéti, Bafouée par l’homme-rhinocéros ou encore Engrossée par les tentacules, des œuvres de Kitty Clarkson (je ne peux vous en dire plus, je ne les ai pas lues). Se faire violer par un raptor, ce n’est pas trop grave, en revanche, avoir un orgasme, quelle horreur ! Imaginez si un enfant tombait sur une de ces œuvres licencieuses qui incitent au plaisir !
Évidemment, tout cela est très hypocrite, un peu comme la traque des tétons par Facebook. La violence est permise, pas l’érotisme. Nous voilà obligés de ruser pour accéder à nos plaisirs coupables… Grâce à son nouveau titre plus soft, vous pourrez facilement acheter la novella de Joy Maguène, ici sur Amazon, ou ici sur le site de L’ivre-Book. Promis, il y a toujours autant d’orgasmes. En voici un, d’ailleurs. Vous l’avez bien mérité.
Il s’est agenouillé devant moi, a tiré sur mes cuisses pour me rapprocher de lui. J’en ai profité pour me débarrasser de mon soutien-gorge. Il m’a regardée faire en se mordillant la lèvre inférieure. Sans me quitter des yeux, il s’est approché de mon sexe trempé. Trempé, gonflé, brûlant. J’ai joui tout de suite. Fort. J’ai laissé les cris sortir de ma bouche comme une récompense destinée à cet homme qui me redonnait goût à la sexualité. Une ode à ma féminité tellement tue au fond de moi, parce que la maman dévouée avait pris le dessus. Je n’ai pas réalisé ça tout de suite, non, le moment était bien trop intense pour que je pense à autre chose que mon plaisir. Sa langue et ses doigts ont fait durer l’instant longtemps, il me semblait que mon orgasme ne s’arrêterait jamais. Mon corps tremblait, mes mains ont cherché à s’agripper aux draps, à quelque chose de concret, pour me permettre de garder un pied dans la réalité.