Partition pour un orgasme

Ah, la joie piquante de voir paraître mon premier roman érotique ! Partition pour un orgasme, ou la rencontre torride d’un médiéviste sexy et d’une soprane aux cheveux rouges. Au menu, des scènes épicées, des rires, et, oui, des sentiments, même si la belle est terriblement volage.

Je me suis amusée à mêler non seulement les points de vue, mais aussi les styles : une écriture plus traditionnelle pour le point de vue du héros, un français légèrement moins châtié pour la demoiselle. Je tiens d’ailleurs à remercier les ami(e)s qui m’ont inspirée en me soufflant des expressions colorées telle que : « N’oublie pas ta petite culotte éponge » ou encore « ça claque sa chatte ».

Comme je vous vois déjà palpiter d’impatience, je vous propose un échantillon ; si vous voulez goûter au reste, vous pouvez acheter le livre numérique pour 4,49€, ici sur le tout nouveau site Sexie de la Musardine, ou ici sur Amazon, pour les inconditionnels de Kindle. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter beaucoup de plaisir !

Alors, il me prend par la main, il m’entraîne dans la ruelle sombre, derrière les poubelles. Là, il me plaque contre le mur, et il m’embrasse.
Sa langue entre mes lèvres, son genou entre mes jambes, je suis prise par l’alcool de nos baisers. Il me surprend, il me violente, ma chair s’imprime dans les briques du mur, et je le laisse faire selon ses désirs, parce que c’est ce que je veux, moi aussi.
Et sa main remonte, sous ma jupe, le long de ma cuisse, sa main ne s’arrête pas. Ses doigts glissent dans ma culotte. Je ferme les yeux. N’importe qui pourrait nous voir ; j’entends le bruit d’une voiture qui passe, tout près. Je ne proteste pas. Je sais que je ne peux pas lutter, je sens la folie m’étreindre, et je veux juste m’ouvrir davantage à ses doigts qui me fouillent, là, sur le trottoir, en plein Paris, dans la lumière de la lune et l’odeur des ordures.
J’écarte, j’écarte encore, je me roule contre lui, un doigt, deux doigts en moi, sa paume frotte mon clitoris, une bulle chaude grandit au fond de moi, s’il ne me serrait pas de si près, je tomberais, et puis je tombe, enfin, au fond de mon plaisir.