Aujourd’hui, j’ai reçu par la poste mon exemplaire du nouveau recueil de la Musardine, Osez 20 histoires partout sauf dans un lit. La couverture me plait beaucoup, et je dois dire que j’ai hâte de m’attaquer au potentiel géographique de la baise.
Dans ma nouvelle, j’ai choisi de vous faire découvrir (ou redécouvrir) une grande école parisienne, l’École normale supérieure.
Comme je suis une auteure soucieuse d’authenticité, j’ai soigneusement étudié les lieux, et le récit s’applique à détailler aussi précisément que possible la topographie de l’ENS. Si un jour vous êtes dans le cinquième et qu’une envie pressante vous prend, n’hésitez pas à pousser les portes de l’auguste bâtiment, et laissez-vous guider par ma narratrice dévergondée.
Pour vous mettre en appétit, un petit extrait dans lequel cette dernière se trouve sur les toits, en compagnie d’un bel hispanophone.
« Sûrement l’un de mes souvenirs les plus marquants de l’École. En principe, nous n’avions pas le droit d’y aller, sécurité oblige. La vue était sublime ; l’interdit ajoutait à la saveur de l’instant. Paris se déroulait dans toutes ses lumières. Nous avons admiré longtemps la ville, blottis l’un contre l’autre dans l’obscurité. Il me murmurait des mots espagnols dont je ne comprenais pas la moitié. C’était romantique à souhait.
Ensuite, il m’a tringlée par derrière. Je me souviens de sa bite allant et venant au fond de moi tandis qu’appuyée sur le muret, cambrée pour mieux m’ouvrir, je regardais le Panthéon.
Aux grands hommes ma chatte reconnaissante. »