Des arbres ouverts comme des mains
Tendues vers le ciel
Versent sur le sol
Des jonchées d’automne
De soleils oubliés
De feuilles décédées
Elles tournent un instant
Avant de s’en aller
Habiter la terre
Si je m’en vais je veux
Tournoyer
Jusqu’au dernier frisson.