En ce moment, je lis pas mal de romances (dis-moi ce que tu lis, je te dirai ce que tu écris). J’en profite donc pour vous parler de quelques titres qui m’ont beaucoup plu, et qui ont su dépasser l’éternel cliché de la jeune femme naïve et du mec hyper puissant (pour des raisons X ou Y et surtout XY).
Je citerai d’abord Graff cœur de Fanny André, que j’ai eu la chance de gagner à un concours. Et en plus, j’adore la couverture. L’héroïne m’a conquise : graffeuse, elle parcourt les rues de Londres et cherche à reconquérir son ancien amour. Une fille comme on n’en voit pas souvent dans les romances, avec ses cheveux courts, ses origines kabyles et ses bombes de peinture…
Autre héroïne originale : la Charlie de Pour te faire craquer, de Valery K. Baran. Elle est hyper cash, et quand elle croise un beau gars qui bosse torse nu, elle n’hésite pas à lui faire une proposition indécente… qu’il refuse. Mention spéciale à la scène des pots de peinture (oui, elle peintulure aussi. Non, je ne vous dirai rien de cette scène).
Last but not least, la romance Toi, moi, les éléphants et Dark Vador d’Eve Borelli : une plume drôle, excentrique, une héroïne métisse au derrière rebondi et un perroquet qui dit tout ce qu’il pense (oui, il pense). C’est rafraîchissant, c’est farfelu, ça fait du bien.
Je n’ai plus beaucoup de temps pour chroniquer, mais je tenais à évoquer ces autrices. Les romans de Fanny André me tiennent en haleine jusqu’à la dernière page, une scène érotique de Valery K. Baran m’a fait saigner du nez (sans rire, c’était un passage de L’initiation de Claire) et Eve Borelli m’a fait rire aux éclats, alors que je lisais seule dans un café.
Bref, la romance, ce n’est pas toujours de l’eau de rose : c’est cool.