Cachez ce sein que je ne saurais voir… Ils ont fait fort, à la Musardine, avec la couverture du recueil Osez 20 histoires de sexe aux sports d’hiver. Cette brune qui court dans la neige, tétin à l’air, je dois vous dire, ça m’inspire.
Je viens de finir ma lecture, et les nouvelles m’ont bien plu, à une ou deux exceptions près, mais je vais glisser dessus pour n’évoquer que mes récits préférés. Il y en a pour tous les goûts : du ski, du surf, de la luge, des chiens de traineaux chez Aline Tosca, de la conduite sur glace pour un Daniel Nguyen plus déjanté que jamais. Certains auteurs ont osé le sexe dans la neige (sacrée Clarissa !) ou la fellation en plein air (troublante scène de Noann Lynn). Beaucoup ont préféré le chalet, et il y a même une scène de sexe en télécabine dans le récit de Valery K. Baran qui, fait notable, m’a offert un franc éclat de rire.
La neige, ça glisse, c’est dangereux, il y a donc beaucoup de blessé(e)s dans ce recueil. C’est le cas dans ma nouvelle. Je me suis très vaguement inspirée de mon expérience : la dernière fois que je suis allée à la neige, j’en suis revenue tout éclopée, et ce fut l’occasion de constater que cet état de faiblesse peut être propice à la drague… On retrouve ce thème dans la très jolie nouvelle de Pauline Bonvalet qui ouvre le recueil, ainsi que dans le récit de ChocolatCannelle, dont l’héroïne est une attachante mère célibataire. J’ai bien aimé aussi la belle enceinte de Blanche de Saint-Cyr et la fantaisiste Reine des Neiges de Flore Cerise.
Enfin, c’est aussi un recueil qui propose une jolie diversité : il y a bien sûr des amies qui se bécotent, mais aussi des hommes qui s’étreignent. Bref, quels que soient vos désirs, cet hiver, le bonheur est dans la neige !
Le recueil Osez 20 histoires de sexe aux sports d’hiver est publié aux éditions de la Musardine. Vous pouvez vous le procurer ici.
Très sympa, ce retour détaillé. Merci beaucoup.
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Effectivement, la couverture est des plus « réjouissives » ! Le feu et la glace en quelque sorte…
Je suis toutefois curieux de connaître le « traitement » que réserveront Google et Amazon, avec lesquels tout dialogue s’est avéré impossible dès qu’un bout de sein apparaissait sur une couv’…
Pour une pointe d’humour sur ce sujet j’avais publié un billet d’humeur voilà un an : « Amazon n’aime pas les poils ». Je souris encore en le relisant ;-), même si depuis dans un souci de simplification j’ai décidé de trouver d’autres solutions plus (con)sensuelles.
Cette parenthèse étant refermée, merci de cette analyse, il ne me reste plus qu’à l’ajouter à ma prochaine commande de livres !
Pour l’instant, le sein se trouve sur amazon, et n’y a pas, que je sache, été censuré ! Peut-être a-t-il échappé aux censeurs…
Les censeurs sont peut-être moins « prudes » avec les maisons d’édition 😉
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