Comme j’ai beaucoup aimé toutes les nouvelles du recueil Désirs d’évasions paru récemment chez Paulette, j’ai décidé de vous donner à lire un court extrait de chaque nouvelle… Je commence par la mienne, mais c’est parce que je suis l’ordre du recueil, ne m’en veuillez pas !
Avec « Gazelle », vous découvrirez le Maroc… et un bel homme.
De retour à l’hôtel, je demande conseil au réceptionniste. Je voudrais voir les cascades d’Ouzoud, demain, sait-il comment je peux m’y rendre ?
— En taxi, bien sûr.
— Ah bon ? Pourtant c’est à 150 km, non ? Ça ne va pas coûter trop cher ?
Quelqu’un, derrière moi, se racle la gorge. Je me retourne, surprise. C’est un homme, très grand, la peau noire. Il me sourit.
— Je comptais y aller, moi aussi. On peut partager un taxi, si vous voulez.
La nouvelle de Noann Lyne, « Moi, Dimitri Illitch », conte les étreintes explosives d’un Slave et d’une belle Brésilienne. Frisson garanti, gare au retour de flamme !
Manoela ferme la lumière, en lui chuchotant de sa voix dansante aux accents chaleureux : « Le noir c’est mieux pour la sensualidade. Comme ça, tu feras attention à mon odeur et à mes caresses. » Il reste silencieux, un peu tendu. La jeune frivole se couche sur lui et le caresse de son corps. Ses seins pulpeux roulent sur le torse puissant du Slave, il sent la pression de cette féminité folle. Son sexe durcit d’un coup. Les dernières craintes s’évaporent.
Avec une « Escale à Moscou-Sheremetyevo » de Julie-Anne de See, vous ne sortirez pas de l’aéroport, mais vous en garderez un souvenir inoubliable…
« Leur jouissance était proche, mais Lyudmila se redressa d’un coup, se campa devant Alexandre pour le prendre par le bras et l’entraîner encore à sa suite. Il eut le réflexe de conserver son manteau devant lui afin de dissimuler sa queue au bord de l’explosion. Le foulard de sa compagne étala une tache de pétales de fleurs au sol. Sous le nez de quelques personnes, ils disparurent derrière le comptoir vide face aux bancs. »
Prenez la route avec « On the Road », de Jerk, le rêve et la réalité se croiseront dans une cabane délabrée :
« Il fait nuit noire quand je suis jeté au bas du lit. Le sac de foin qui servait de matelas me retombe sur la tronche. C’est le pire réveil de ma vie. Je sens la dureté d’un talon s’écraser contre mon dos et la morsure d’un acier froid s’enfoncer dans ma nuque. Dans un américain mariné au patois local, une voix grave et pourtant tout à fait féminine me demande ce que je fous dans SON refuge. SA piaule. »
Vagant nous fait découvrir la sensualité du Shibari, au Japon, bien sûr, dans la nouvelle « Déjà-vu ».
Typhaine s’attendait à ressentir la morsure de la corde sur sa peau, mais son contact était à la fois ferme et sensuel. Sans échanger un seul mot, elle eut la sensation d’entrer en communication avec le maître du shibari au travers de la corde tendue sur son corps. Peu à peu s’insinua en elle l’impression diffuse de s’attacher au maître à mesure qu’il l’immobilisait, de ressentir au travers des liens son désir souverain.
Et enfin, vous achèverez votre périple en Ecosse, terre de fantômes, avec la nouvelle d’Alexandrine d’Aumale, « La nuit des MacDuff », pleine d’humour et de mystère.
Elle le regarda en souriant et, mutine, passa la tête sous son kilt… avant de l’en retirer aussi sec :
— Mmmh… Tu portes donc le kilt à l’écossaise !
— C’est parfois plus pratique.
— On peut le dire !
Paulynn replongea sous le tartan et entreprit de lécher doucement l’orgueil Scot. C’était bien la première fois qu’elle faisait ça sous une sorte de jupe, et quasiment en public ! On pouvait les surprendre à tout moment…
Je vous souhaite un bel été, des voyages réels ou imaginaires !
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Bonjour,
En qualité d’éditrice de livres érotiques ( d’un autre genre ), je recommande vivement la lecture de ce livre !